Un petit réçit

De retour d'une session de 24 heures durant laquelle les détecteurs n'ont pas chômé !!!
J'arrive sur le poste jeudi vers 11h et dispose immédiatement les cannes sous un beau soleil : 3 pêcheront une cassure en bordure d'une digue (fonds de 3,5m) et la quatrième canne pleine eau dans une zone accidentée par des gros cailloux. Les trois montages près de la digue sont décollés avec une demi bouillette flottant associé à une bouillette dense. la quatrième pêche avec une bouillette Nutrabaits boostée.
Je commence à installer le biwy quand le vent se lève et de gros nuages noirs pointent le bout de leur nez. Pour une fois la météo avait vu juste et il est temps de ranger tout ce qui n'est pas indispensable dans la voiture. Le grondement de l'orage se rapproche et le déluge avec. Heureusement l'orage ne dure pas et un premier départ ne tarde pas. Enfin, si on peut appeler ça un départ puisqu'il s'agit d'un touche à revenir très discrète. je pense immédiatement qu'il s'agit d'une brème (elles sont énormes dans ce plan d'eau). Après quelques minutes à regarder mon swinger faire du yoyo, je décide de remonter la ligne pour la replacer. Je ferre par réflexe et je sens qu'il y a quelque chose au bout de la ligne sauf que ce n'est pas une brème. Puis plus rien, je mouline dans le vide quand je me rends compte que la ligne est quasiment rendu au milieu de l'étang à une cinquantaine de mètres sur ma droite alors qu'elle était placée à gauche. Le poisson file à pleine vitesse vers la droite puis d'un seul coup revient vers moi. Je ramène "la bête" quasiment sans combattre et je m'avance dans l'eau pour épuiser le poisson. Il a une large bouche ouverte, c'est un amour blanc qui doit largement dépasser les 10 kgs. C'est la première fois que je pique ce genre de poisson. On m'a bien sûr dit de me méfier au moment de l'épuiser mais je suis confiant, le combat a été inexistant et le poisson vient vers moi sans aucune résistance. Et là  c'est le drame,  une véritable furie se met en route, j'ai à peine le temps de comprendre ce qui se passe qu'un grand "clac" sonore me fait comprendre que je viens de perdre le poisson. Vous devriez voir ma tête à ce moment là et je vous passe le vocabulaire qui va avec.
Amour blanc 1 - bibi 0.
Il ne me reste plus qu'à refaire un montage et à relancer la ligne. Après 3/4 d'heure, nouvelle touche à revenir sur la même canne et toujours le même scénario, départ latéral, retour sans combat vers moi. Mais ce coup ci, méfiant, je desserre le frein au maximum au moment d'épuiser le poisson et c'est partie pour un joli rodéo aquatique qui cette fois ci se termine au fonds de l'épuisette. Oufff....

Mon premier amour blanc d'un peu plus de 10kgs.
La nuit commence à tomber, et durant celle-ci,  je vais enchainer 5 départs dont un doublé qui me permettront de prendre 3 communes et un dernier amour blanc au petit matin toujours selon le même principe de la touche à revenir.


Voili voilou, un petit récit rapide d'une session réussie.
Si le cœur vous en dit, les carpes bretonnes sont dodues et combatives !!! Elles n'attendent que vous car ici peu de carpistes mais chut il ne faut pas le dire  
Kenavo

Superbe session! Bravo à toi!

La magie de l'amour blanc, toujours un plaisir à épuiser !

Oui maintenant j'ai compris.

moi au début quand on me disait 20 fois j'ai cassé sur un amour je me suis dit c'est un monstre à sortir et puis finalement à ramener c'est facile mais les première fois je n'avais pas la technique pour le décoller du fond alors je paniquais et après plusieurs décroches j'ai compris qu'il faut lui laisser une marge de fil

C'est toujours frustrant de perdre un poisson. En tout cas sympa ton récit.

Surtout prendre un amour blanc. Quelle chance !

merci pour le recit, Yann !!!

l'amour blanc me fait rêver !!!

A bientôt...