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Quel type de parfum (fruité, carné...) pour quelle saison ?
2 participants
Pêche à la carpe - Débutant :: Pêche à la carpe-technique-matériel-appâts... :: Les âppats :: Les bouillettes
Page 1 sur 1
Quel type de parfum (fruité, carné...) pour quelle saison ?
Bonjour,
Je voudrais savoir si, pour vous, il existe certains principes de base qui permettent de s'orienter vers tel ou tel type d'arôme en fonction des saisons (appétit des poissons, t° de l'eau, ...).
Ce que j'ai souvent lu ou entendu par exemple, c'est que les carpes auraient tendance à préférer les arômes carnés ou épicés en début et fin de saison.
Et les plus fruités, ou sucrés (chocolat, coco etc) en été, quand les eaux sont plus chaudes.
J'avoue que pour diverses raisons, lues ou entendues aussi, j'aurais tendance à le croire.
Comme par exemple, le fait qu'en été les carpes n'ont plus autant besoin (envie) de protéines qu'au sortir de l'hiver. Ou peu avant celui-ci.
Ou encore, mais là c'est plus une "réflexion personnelle", parce que la t° de l'eau influe forcément sur la capacité de diffusion d'un arôme.
Si on prend le chocolat par exemple, quand on le sort du frigo ça ne sent pas grand chose. Il faut vraiment mettre son nez dessus.
Par contre, si on le chauffe avec un peu d'eau dans un poêlon, ça embaume rapidement dans toute la pièce.
Alors qu'une boîte de sardines ouverte dans le frigo, on la sent dès qu'on ouvre la porte.
Bref, je me dis qu'il n'y a pas de raison qu'il n'en soit pas +- de même pour les poissons.
Mais je n'ai pas suffisamment d'expérience(s) au bord de l'eau que pour m'en faire une idée plus précise.
Et sûrement pas une religion.
Mais vous, qu'en pensez-vous ?
Je voudrais savoir si, pour vous, il existe certains principes de base qui permettent de s'orienter vers tel ou tel type d'arôme en fonction des saisons (appétit des poissons, t° de l'eau, ...).
Ce que j'ai souvent lu ou entendu par exemple, c'est que les carpes auraient tendance à préférer les arômes carnés ou épicés en début et fin de saison.
Et les plus fruités, ou sucrés (chocolat, coco etc) en été, quand les eaux sont plus chaudes.
J'avoue que pour diverses raisons, lues ou entendues aussi, j'aurais tendance à le croire.
Comme par exemple, le fait qu'en été les carpes n'ont plus autant besoin (envie) de protéines qu'au sortir de l'hiver. Ou peu avant celui-ci.
Ou encore, mais là c'est plus une "réflexion personnelle", parce que la t° de l'eau influe forcément sur la capacité de diffusion d'un arôme.
Si on prend le chocolat par exemple, quand on le sort du frigo ça ne sent pas grand chose. Il faut vraiment mettre son nez dessus.
Par contre, si on le chauffe avec un peu d'eau dans un poêlon, ça embaume rapidement dans toute la pièce.
Alors qu'une boîte de sardines ouverte dans le frigo, on la sent dès qu'on ouvre la porte.
Bref, je me dis qu'il n'y a pas de raison qu'il n'en soit pas +- de même pour les poissons.
Mais je n'ai pas suffisamment d'expérience(s) au bord de l'eau que pour m'en faire une idée plus précise.
Et sûrement pas une religion.
Mais vous, qu'en pensez-vous ?
Feelder- Messages : 88
Date d'inscription : 10/09/2018
Re: Quel type de parfum (fruité, carné...) pour quelle saison ?
Salut,
Je l'ai déjà dit à de nombreuses reprise et je le répète encore aujourd'hui les carpes sont incapables de sentir (de la façon où nous l'entendons en tant qu'êtres humains) les arômes et autres parfums..., En revanche elles peuvent parfaitement percevoir 5 saveurs principales ; Le salé (180 fois plus que nous) le sucré (600 fois plus que nous) l'amer, l'acide et aussi le piquant pour peu qu'on la considère comme une saveur... Elles sont également très sensibles aux acides aminés et aux micro particules chimiques qui circulent dans l'eau...
Voilà pourquoi j'utilise avec bonheur depuis plusieurs années les épices pour marquer mes billes en lieu et place des arômes chimiques hyper concentrés du commerce, allégeant de beaucoup mes dépenses et évitant de saturer les sens olfacto-gustatif des poissons qui croisent ma route.
Une fois bien compris le complexité et la fragilité du système de détection de la nourriture des carpes on peut alors se concentrer sur leurs besoins vitaux et réels et ainsi envisager de faire évoluer nos recettes en fonction des saisons. En apprenant à mieux cerner leurs besoins physiologiques, on s'aperçoit en effet que les carpes adoptent des comportements alimentaires différents en fonction de la température de l'eau, de son taux d’oxygénation, de l'environnement dans lequel elles évoluent, de la pression atmosphérique, du sens du vent ou encore de la période de l'année à laquelle on la traque. Les périodes durant lesquelles les carpes s'alimentent sont également fortement influencées par leurs besoins du moment (tropismes alimentaires) qui vont les diriger naturellement vers la nourriture la plus proche et/ou la plus appropriée, en privilégiant celle qui leur amène le plus d’éléments vitaux (protéines, lipides, glucides, oligo-éléments, etc.)
Cette activité alimentaire est due à la fois au besoin qu'elles ont de reconstituer leurs muscles au sortir de l'hiver et à la nécessité qu'elles ont au printemps de constituer des réserves hépatiques en prévision de la période de fraie et en automne à affronter les rigueurs de l'hiver.
Bien connaître la fréquence de leur activité alimentaire au cours des saisons va conditionner notre façon de les aborder et de les pêcher.
Au printemps les carpes vont fixer leur attention sur les grands crustacés benthiques (écrevisses, moules d'eau douce et nombreuses larves en plein développement à cette période de l’année) ce qui leur permet de se requinquer au sortir de l'hiver et de constituer des réserves indispensables pour appréhender la période de fraie qui s'annonce. Il manque à leur menu des fibres végétales, des lipides et des glucides indispensables à leur équilibre alimentaire. Il convient d'en tenir compte dans notre recette de printemps en leur proposant notamment des appâts riches en protéines animales pour leur apporter du punch et de la vigueur.
En été les fortes chaleurs vont entraîner une baisse du taux d’oxygène dissout dans l'eau, et une baisse de l'activité alimentaire des carpes, les incitant à rechercher l'ombre et la fraîcheur des végétaux aquatiques (qui produisent également de l’oxygène) et limiter leur activité diurne pour concentrer leur attention sur la faune spécifique qui vit en ces lieux (limnées, petits crustacés, etc..) Il convient donc pour essayer les faire sortir de leur torpeur, de leur proposer des appâts moins riches mais qui diffusent bien leurs effluves et attisent fortement leurs sens olfacto-gustatifs.
En automne elles vont intensifier leur activité alimentaire en élargissant leur secteur de recherche à la totalité du plan d'eau. Elles vont ainsi reconstituer leurs réserves hépatiques, avant d’effectuer un retour progressif vers un régime moins intense au fur et à mesure que les températures vont se rafraîchir. Les appâts que nous leur proposeront seront donc plutôt riches en protéines animales, en lipides et en glucides. Il ne faut pas hésiter à employer des appâts carnés et fortement épicés en 22/25 mm de diamètre pour les attirer...
En hiver les faibles températures vont conduire les carpes à se tourner vers un régime moins intense, composé principalement d'éléments benthiques (zooplancton, plancton, invertébrés divers, etc.) En dessous de 8°C, elles cesseront quasiment toute forme d'activité alimentaire, ne se déplaçant que durant les phases d'ensoleillement et vivant presque exclusivement sur les réserves hépatiques effectuées durant l'automne.
Toutefois il est à signaler qu'elles devront continuer à s'alimenter quotidiennement (notamment en rivières et grands fleuves) et que la nourriture disponible en hiver se limite en plus des éléments benthiques, aux moules, aux limnées, aux corbicules et aux écrevisses, Connaître les endroits où ces éléments sont présents permet de deviner leur cheminement, ce qui est un atout majeur pour tenter de les intercepter. Pour les sortir de leur léthargie, nos appâts devront être particulièrement digestes (leur assimilation en hiver se fait 4 à 5 fois plus lentement) de petite taille et surtout avec une structure bien "aérée" pour permettre à leurs effluves épicées de mieux diffuser.
Voici comment faire évoluer une recette de base au fil des saisons :
Recette n°1 (pour le printemps)
- 250 g de semoule de blé (couscous fin)
- 250 g de farine de maïs
- 250 g de farine de poissons LT
- 150 g de chènevis moulu grossièrement
- 100 g de lait en poudre pour veaux
- 2 c à s de curry en poudre
- 2 c à s de sel de table
- 10 œufs de ferme bien frais
Recette n°2 (pour l’été)
- 300 g de semoule de blé
- 300 g de farine de maïs
- 300 g de farine de lupin toastée
- 100 g de noix de coco râpée
- La pulpe d’une gousse de vanille
- 1 c à c de stévia en poudre
- 10 œufs de ferme bien frais
Recette n°3 (pour l’automne)
- 250 g de semoule de blé
- 250 g de farine de maïs
- 300 g de Frolic moulu
- 150 g de chènevis moulu
- 50 g de cumin en poudre
- 2 c à s de poudre de foie
- 2 c à s de sel de table
- 10 œufs de ferme bien frais
Recette n°4 (pour l’hiver)
- 300 g de semoule de blé (couscous moyen)
- 300 g de farine de maïs
- 300 g de farine de poissons LT
- 100 g de chènevis grillé
- 2 c à soupe de levure de bière
- 2 c à s de piment doux et/ou de poivre noir
- 2 c à s de sel de table
- 10 œufs de ferme bien frais
En espérant t’avoir aidé…
gigi
Je l'ai déjà dit à de nombreuses reprise et je le répète encore aujourd'hui les carpes sont incapables de sentir (de la façon où nous l'entendons en tant qu'êtres humains) les arômes et autres parfums..., En revanche elles peuvent parfaitement percevoir 5 saveurs principales ; Le salé (180 fois plus que nous) le sucré (600 fois plus que nous) l'amer, l'acide et aussi le piquant pour peu qu'on la considère comme une saveur... Elles sont également très sensibles aux acides aminés et aux micro particules chimiques qui circulent dans l'eau...
Voilà pourquoi j'utilise avec bonheur depuis plusieurs années les épices pour marquer mes billes en lieu et place des arômes chimiques hyper concentrés du commerce, allégeant de beaucoup mes dépenses et évitant de saturer les sens olfacto-gustatif des poissons qui croisent ma route.
Une fois bien compris le complexité et la fragilité du système de détection de la nourriture des carpes on peut alors se concentrer sur leurs besoins vitaux et réels et ainsi envisager de faire évoluer nos recettes en fonction des saisons. En apprenant à mieux cerner leurs besoins physiologiques, on s'aperçoit en effet que les carpes adoptent des comportements alimentaires différents en fonction de la température de l'eau, de son taux d’oxygénation, de l'environnement dans lequel elles évoluent, de la pression atmosphérique, du sens du vent ou encore de la période de l'année à laquelle on la traque. Les périodes durant lesquelles les carpes s'alimentent sont également fortement influencées par leurs besoins du moment (tropismes alimentaires) qui vont les diriger naturellement vers la nourriture la plus proche et/ou la plus appropriée, en privilégiant celle qui leur amène le plus d’éléments vitaux (protéines, lipides, glucides, oligo-éléments, etc.)
Cette activité alimentaire est due à la fois au besoin qu'elles ont de reconstituer leurs muscles au sortir de l'hiver et à la nécessité qu'elles ont au printemps de constituer des réserves hépatiques en prévision de la période de fraie et en automne à affronter les rigueurs de l'hiver.
Bien connaître la fréquence de leur activité alimentaire au cours des saisons va conditionner notre façon de les aborder et de les pêcher.
Au printemps les carpes vont fixer leur attention sur les grands crustacés benthiques (écrevisses, moules d'eau douce et nombreuses larves en plein développement à cette période de l’année) ce qui leur permet de se requinquer au sortir de l'hiver et de constituer des réserves indispensables pour appréhender la période de fraie qui s'annonce. Il manque à leur menu des fibres végétales, des lipides et des glucides indispensables à leur équilibre alimentaire. Il convient d'en tenir compte dans notre recette de printemps en leur proposant notamment des appâts riches en protéines animales pour leur apporter du punch et de la vigueur.
En été les fortes chaleurs vont entraîner une baisse du taux d’oxygène dissout dans l'eau, et une baisse de l'activité alimentaire des carpes, les incitant à rechercher l'ombre et la fraîcheur des végétaux aquatiques (qui produisent également de l’oxygène) et limiter leur activité diurne pour concentrer leur attention sur la faune spécifique qui vit en ces lieux (limnées, petits crustacés, etc..) Il convient donc pour essayer les faire sortir de leur torpeur, de leur proposer des appâts moins riches mais qui diffusent bien leurs effluves et attisent fortement leurs sens olfacto-gustatifs.
En automne elles vont intensifier leur activité alimentaire en élargissant leur secteur de recherche à la totalité du plan d'eau. Elles vont ainsi reconstituer leurs réserves hépatiques, avant d’effectuer un retour progressif vers un régime moins intense au fur et à mesure que les températures vont se rafraîchir. Les appâts que nous leur proposeront seront donc plutôt riches en protéines animales, en lipides et en glucides. Il ne faut pas hésiter à employer des appâts carnés et fortement épicés en 22/25 mm de diamètre pour les attirer...
En hiver les faibles températures vont conduire les carpes à se tourner vers un régime moins intense, composé principalement d'éléments benthiques (zooplancton, plancton, invertébrés divers, etc.) En dessous de 8°C, elles cesseront quasiment toute forme d'activité alimentaire, ne se déplaçant que durant les phases d'ensoleillement et vivant presque exclusivement sur les réserves hépatiques effectuées durant l'automne.
Toutefois il est à signaler qu'elles devront continuer à s'alimenter quotidiennement (notamment en rivières et grands fleuves) et que la nourriture disponible en hiver se limite en plus des éléments benthiques, aux moules, aux limnées, aux corbicules et aux écrevisses, Connaître les endroits où ces éléments sont présents permet de deviner leur cheminement, ce qui est un atout majeur pour tenter de les intercepter. Pour les sortir de leur léthargie, nos appâts devront être particulièrement digestes (leur assimilation en hiver se fait 4 à 5 fois plus lentement) de petite taille et surtout avec une structure bien "aérée" pour permettre à leurs effluves épicées de mieux diffuser.
Voici comment faire évoluer une recette de base au fil des saisons :
Recette n°1 (pour le printemps)
- 250 g de semoule de blé (couscous fin)
- 250 g de farine de maïs
- 250 g de farine de poissons LT
- 150 g de chènevis moulu grossièrement
- 100 g de lait en poudre pour veaux
- 2 c à s de curry en poudre
- 2 c à s de sel de table
- 10 œufs de ferme bien frais
Recette n°2 (pour l’été)
- 300 g de semoule de blé
- 300 g de farine de maïs
- 300 g de farine de lupin toastée
- 100 g de noix de coco râpée
- La pulpe d’une gousse de vanille
- 1 c à c de stévia en poudre
- 10 œufs de ferme bien frais
Recette n°3 (pour l’automne)
- 250 g de semoule de blé
- 250 g de farine de maïs
- 300 g de Frolic moulu
- 150 g de chènevis moulu
- 50 g de cumin en poudre
- 2 c à s de poudre de foie
- 2 c à s de sel de table
- 10 œufs de ferme bien frais
Recette n°4 (pour l’hiver)
- 300 g de semoule de blé (couscous moyen)
- 300 g de farine de maïs
- 300 g de farine de poissons LT
- 100 g de chènevis grillé
- 2 c à soupe de levure de bière
- 2 c à s de piment doux et/ou de poivre noir
- 2 c à s de sel de table
- 10 œufs de ferme bien frais
En espérant t’avoir aidé…
gigi
gigi- Admin
- Messages : 7355
Date d'inscription : 15/05/2010
Age : 66
Localisation : Poisy (Haute-Savoie)
Re: Quel type de parfum (fruité, carné...) pour quelle saison ?
gigi a écrit:... En espérant t’avoir aidé…
Oui. Et même plus que je ne l'attendais.
Merci !
Et désolé si je t'ai fait répéter des choses déjà dites. J'avais cherché dans les archives du forum pour voir s'il s'y trouvait un sujet +- similaire mais sans succès.
Enfin si, j'y ai découvert un tas d'autres choses.
Il faut dire qu'il y a de la matière...
Feelder- Messages : 88
Date d'inscription : 10/09/2018
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