pêche sur la loire

alors voila je vais bientot aller faire une session sur la Loire aux alentours de Tours, mais je ne sais pas du tout comment mis prendre.
J'aimerais savoir les montages, appats, endroits, ... apropriés.
merci bien ;p

Moi aussi j'ai la loire qui passe a 1km de chez moi pour pêcher en loire déja il faut des canne puissante pour qui tienne un plomb de mini 160 gr il faut trouver un coin ou le courant est asser flaible est des endroit ou les carpe peuve se nourire comme les arbre mort dans dans l'eau des arbuste dans l'eau ect ... ses tout se que je peut te dire.

Pour se qui est appât essaye carner .

Salut l'ami,

Pêcher une rivière ou un fleuve de type Loire n'est pas toujours si évident pour un pêcheur habitué à pratiquer en plan d'eau.
Avec son courant, ses encombrements naturels, ses nombreuses cachettes et sa longueur sans limites pour le déplacement des poissons, la rivière est un espace de pêche fantastique mais qui nécessite un peu plus de stratégie, une bonne connaissance des carpes et un peu plus de temps pour repérer, sonder amorcer et faire le choix d'un bon poste pour s'installer....

Le matériel :

En premier lieu, il lui faudra légèrement modifier son équipement en troquant les cannes habituellement utilisées pour pêcher en plan d'eau par d'autres plus courtes et plus puissantes(12" de long pour 3lbs de puissance par exemple)
Le nylon devra être d'un minimum de 35 centièmes de diamètre pour résister à l'abrasion et pour faire face à la puissance fantastique des poissons de rivière.
On utilisera des plombs dont la forme est conçue pour résister au courant, comme les plombs montre par exemple, d'un poids minimum de 140 grs, qui seront montés en dérivation sur un clip plomb.
Pour bien plaquer au fond de l'eau, la ligne se terminera par 1 m ou 1.50 m de lead-core, puis par un bas de ligne de 30 à 35 cm. Cette longueur un peu plus importante que celle employée généralement pour pêcher les plans d'eau aux poissons plus éduqués, donnera grâce à l'action du courant, un peu plus de mouvement à l'appât.
Les hameçons devront être choisis parmi les plus solides et plutôt forts de fer dans des dimensions s'accordant avec la taille des esches utilisées. Ex : hameçons n°6 ou n°4 pour des graines et n°4 ou n°2 pour des bouillettes de 18 à 24 mm).

La localisation :

En premier lieu, avant de vous attaquer à la pêche proprement dite, prenez le temps d'observer le moindre signe qui vous permettra de repérer les carpes : sauts, fouilles, marsouinages, etc.
Essayez de repérer le passage emprunté par les carpes entre deux zones de quiétude ou d'alimentation. Ce pourra être la plupart des obstacles naturels comme les arbres immergés, les courbes exposées au soleil, les cassures ou les changements de substrat, les lieux susceptibles d'abriter de la nourriture naturelle comme par exemple les herbiers ou encore les rochers, les vielles souches ou grosses branches noyées gorgées de moules ou d'écrevisses. Ce pourra être aussi toutes les réalisations humaines qui brisent le courant, parmi lesquelles on peut citer les piles de ponts et les enrochements en épi chargés de consolider les berges, etc.

L'amorçage :

Pour réaliser une bonne partie de pêche, il va falloir détourner le poisson de ses mets familiers en l'habituant à se nourrir de vos appâts. Inutile de benner des énormes quantité comme on le voit trop souvent, mieux vaut privilégier un amorçage distribué chaque jour à heures fixes, une bonne semaine avant le jour J, sachant que sur un poste autorisé à la pêche de nuit(donc plus fréquenté) l'amorçage devra être un peu plus conséquent que sur un poste peu ou jamais fréquenté.
En règle générale, cet amorçage se fera de préférence, si vous comptez pêcher de nuit, en fin de journée (pour que les carpes s'habituent à manger durant la nuit) alors que si la pêche ne doit ou ne peut se faire que de jour, il sera plus judicieux d'amorcer au petit matin, pour que les poissons s'habituent à venir manger pendant la journée.
La quantité à déverser peut varier du simple au double en fonction du cheptel, de la saison et de nombreux autres facteurs liés à la présence de poissons blancs, à celle d'oiseaux aquatiques ou encore au passage de bateaux dont les hélices brassent les fonds et de dispersent l'amorce.
En tout état de cause l'amorçage doit être quand assez conséquent au début et surtout distribué sur une large zone pour avoir toute les chances d'être consommé par toutes les carpes du secteur… Progressivement la zone couverte devra se réduire pour ne se concentrer les derniers jours que sur la zone de pêche choisie. Il est important aussi de réduire sensiblement la quantité d'amorce distribuée lors la dernière séance (2 jours avant la partie de pêche)de manière à trouver le jour J des carpes en attente de nourriture ..........

L'amorce :

L'amorce que j'utilise le plus souvent pour parvenir à fixer les carpes est composée d’un mélange de maïs, de chènevis et de quinoa, auquel j'ajoute des micro-pellets, des fragments de Frolic, ainsi que quelques bouillettes coupées en morceaux, identiques à celles que je vais utiliser pour pêcher.
Pour renforcer le message olfactif de mon mélange prévu pour le jour J, je pulvérise la veille de ma partie de pêche sur mes graines, quelques mililitres de Red Juice de chez DD Baits ou de Multimno de chez Nutrabaaits.
En arrivant sur le poste j'accompagne chacun de mes montages d'une poignées de ces graines
"boostées" et généralement le résultat ne se fait pas attendre.

L'action de pêche :

Généralement, les carpes de rivières se tiennent principalement dans une zone se situant entre le courant et les parties les plus calmes. C'est donc sur cette partie de la rivière, où se déposent les alluvions et où les carpes aiment à stationner pour se reposer et rechercher leur pitance, bien à l'abri des herbiers ou des massifs de nénuphars, que devront être naturellement déposés notre amorçage et plus tard nos appâts.
La pêche de rivière se pratique plutôt près du bord et il convient pour le pêcheur d'être particulièrement discret sous peine de voir les carpes présentes déguerpir au moindre bruit.
Dans ce même souci de discrétion, le pêcheur doit se placer en amont du coup, les cannes pointées vers le ciel pour soustraire le plus possible la bannière à la poussée du courant, mais aussi pour éviter au maximum les matières dérivantes.
Enfin,il est important après chaque prise, de relancer une poignée d'amorce sur le coup pour maintenir l'activité des poissons.

En résumé, je dirais que la pêche en rivière en dehors du fait qu'il faille réaliser un amorçage d'accoutumance parfois contraignant si l'on n'habite pas à proximité de la rivière, n'est pas beaucoup plus difficile que la pêche en plan d'eau sur le plan technique.
En revanche pour tous ceux qui ont du mal à supporter les plans d'eau bruyants et trop fréquentés, la pêche en rivière apporte un côté bucolique en harmonie complète avec la nature et la joie imense d'y capturer des poissons puissants et en bonne santé, souvent vierges de toutes piqûres.
essayez et vous verrez..........

gigi.

Des explications claires, détaillées et précises soit une multitude de conseils pour aborder les eaux courantes! Merci beaucoup

Au plaisir de te lire de nouveau

merci des infos gigi sa m'aide beaucoup comme je dois attaquer sa l'année prochaine

Bonsoir,

En ce moment surveilles le niveau qui a tendance à baisser rapidement. Inutile de courir, plante ton biwi sur les bords de Loire à StCyr, tu as de beaux postes, attention fréquentés.

Super gigi merci.