feeder d’août 2012

voici le récit d'une journée d’août, joli partage entre moi et ma fille, je vous le raconte
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 jeudi, 16 heures, après le boulotage quotidien à la maison, la bourriche alias Lucie, ma fille (nous l’appelions ainsi moi et takeno mon neveu depuis que notre bourriche réelle reste à la maison, Lucie c'est notre photographe de toutes nos sorties, elle aime cela) me glisse aux oreilles, alors cette dernière avant la reprise on se la fait !! ?
pas besoin d'être confirmé pour comprendre que le sixième sens féminin est en ébullition et que ça sent le quelques chose, au pire ça sent le pipeau qui rythme bien avec capot  !!
je prends le matos pour une sortie rapide, canne à emmanchement et quiver, après tout le matos ne fait pas le pêcheur même si par hasard nous croisons une carpe dans ce petit canal,  la Scarpe et douce et paisible en cette période de non pluie


sur place ce doux canal paisible c'est  métamorphosé, il semble tout droit sortie de l'enfer, le diable est bien derrière en envoyant flots d'herbes en surface par plaques et le courant de malade nous téléporte tout droit sur un point d'interrogation qui nous catapulte avec violence sur le doute !!    
le capot, je le vois en plein face, le poisson est la, de toute manière il n'a pas le choix.
il est temps de s'assagir que de luter contre ce monstre, dans ma tète c'est " aller on rentre" mais les yeux de la bourriche me dit clairement "[b]ne te dégonfle pas "
cette fois ci je prend le feeder me dit'elle donc tu monte ta canne et moi je flic ce minuscule bout de carbone, dois-je m'incliner ? oui, c'est palpable à des kilomètres, au bout de deux heures qui me semble interminable je décide de capitulé face à ce monstre, ma canne est sagement rangé et le mont d'herbe sortie par le quiver semble plutôt voué à une dépollution qu'a son origine, la traque du poisson
plus loin avant le déversoirs le courant semble juste un peu moins tenace, on se déplace, comme dans les films de guerre, sans bruit pour ne pas éveiller ces ondes négatives qui nous poursuit depuis ce début de pêche
nous changeons de stratégie, le feeder est mise à trois mètres du bord
je sorts l'aimant à carpe, le sushi de 14 mm, j'en balance quelques un autour, ça suffit amplement, le piège est posé    


assis, en attendant la fin qui me semble être de la même musique que le début, direction capot sans déviation puis la canne plie et s'équilibre à cause d'un frein mal avisé sur le support, la bobine tourne bien trop vite et la pointe de la canne nous indique de son doigt le coupable de cette énergie démentielle !
avant de comprendre le poisson est en face à l’abri dans plusieurs mètres d'herbe bien touffu et c'est la casse inévitable
la canne est remise au même endroit, cette fois-ci le panneau "capot" est bien visible en cette fin de journée, touche !! mais rapide, cette bête est trop maline pour ce prendre sur ce montage ridicule, elle saute plus loin comme pour nous nargué !! à ces maudites ondes négatives qui nous poursuit !!
il ne reste vtaiment plus longtemps, la nuit vient nous sonné avertir qu'il est bientôt l'heure, malheur de malheur quand tu nous tient !!


mais la canne plie, tout droit, puis à gauche toute, le fil prend au passage une touffe d'herbe comme indicateur, au ralenti j'aperçois la bourriche alias Lucie d'une détente féline prendre contact avec ce coupable de cette touche, mais rien ne semble l’arrêter, ce monstre prend du fil à une vitesse ahurissante, experte je la vois bridé mais cette touffe d'herbe gène considérable toutes manœuvres, un combat de titan s’enchaîne, à ce moment précis nul ne peux dire qui sera le vainqueur !!
le poisson petit à petit semble apprivoisé, traverse le canal, donne tout pour repartir mais d'une main de maître la bourriche prend le dessus, je me transforme en épuisette cette fois et l'affaire est gagné
à ce moment de la prise de cette photo je ne peux pas vous dire à tel point que je suis fier de la bourriche et de son instinct féminin