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Appâts alternatifs
Salut,
Lorsque les détecteurs restent désespérément muets, soit on accepte le capot comme une fatalité, soit on se creuse un peu la tête pour trouver des solutions ... Il ne faut pas alors hésiter à utiliser des appâts différents et parfois insolites autres que les bouillettes, les graines et les pellets. De nombreux produits peuvent en effet les remplacer et parfois les supplanter, encore faut-il oser les utiliser et les présenter à nos poissons favoris.
1. Les fruits et baies sauvages : La présence sur les berges d’arbres et d’arbustes chargés de fruits (prunelles, gratte-culs, mures, glands, chataîgnes, etc.) est particulièrement intéressante car il est presque certains que les carpes se sont nourris à un moment ou un autre des fruits tombés à l’eau. En recueillir quelques-uns et les utiliser comme appât est une option qui peut se révéler très payante.
D’autres appâts végétaux peuvent être employés parmi lesquels la pomme de terre qui a permis à nos anciens de capturer des milliers de carpes. Depuis l’arrivée de la bouillette, elle a été mise au rancard pourtant, elle n’a pas perdu son attractivité du jour au lendemain. Elle reste donc toujours un appât de choix, surtout si on prend soin d’ajouter un peu de purée déshydratée à son amorce.
Un autre légume peut nous servir d'appât : la carotte. Peu onéreuse, facile à se procurer, elle contient du bêta-carotène et pas mal de vitamines ainsi qu'une texture qui se prête plutôt bien à un eschage au cheveu.
Il en existe de plusieurs formes et de plusieurs couleurs (blanche, jaune, orange, rougeâtre, violette, etc.) et toutes peuvent prendre du poisson.
Plusieurs autres légumes peuvent également être employées comme appât pour pêcher la carpe ntamment le navet, le topinambour, la betterave blanche ou rouge, le panais, le crosne, le salsifis, le scorsonère, la courge, et d’autres plus exotiques comme la patate douce, l’igname, la chayotte (cristophine), etc.
Une simple cuillère parisienne de 19 ou de 22 mm de circonférence permet d’en prélever des boules que l’on laissera macérer dans une boite hermétiquement close avec du sucre ou/et du sel, la veille de la partie de pêche.
Le jour J, il suffira d'en enfiler une au cheveu comme on le ferait avec une bille et de la présenter sur le fond, accompagnée de quelques pellets végétaux en amorçage. C’est simple, économique et ça peut parfois rapporter gros…
2. Les appâts carnés : Les vers de berges sont des proies que les carpes recherchent au cours de leur quête de nourriture. Même chose pour les limnées, les corbicules, les planorbes et/ou les moules zébrées (dreissenes) qu’il suffit pour nous de prélever, de percer avec un tout petit foret et d’escher au cheveu avant de les présenter aux carpes.
Les écrevisses restent les proies que les carpes recherchent en priorité car elles constituent un apport important de protéines et de minéraux dont elles ont grand besoin pour croître et se multiplier. Leur eschage peut se faire dans le pléon, la partie arrière de leur corps.
3. Les appâts divers : Cubes de fromage, pâtés de viande, knackis ball, morceaux de saucisses ou de saucissons peuvent également servir d’appâts en cas de session compliquée. A titre d’exemple lors d’un automne particulièrement chaud, mes détecteurs restaient désespérément muets malgré des essais répétés d’appâts divers mais traditionnels. Comme j’étais en train de casser la croûte il me vient à l’idée d’escher avec un cube de comté. J'esche au cheveu le morceau de fromage, lance mon montage sur le poste et m’attaque au dessert lorsque mon détecteur s’emballe. Une lutte de quelques minutes et une carpe d’une quinzaine de kilos rejoint alors mon tapis…
4. Les bonbons gélifiés : Composés principalement de gélatine alimentaire, de glucose et d’arômes de synthèse, ils sont comme des cousins des bouillettes du commerce. Le choix sur le marché est immense et il en existe plusieurs dizaines susceptibles de servir d’appâts pour la carpe. Je n’en citerais donc que quelques uns que j’ai personnellement testés : Les fraises Tagada, les bouteilles cola, les mûres perlées (noire, rouge, bleue ou multicolore), les gommes à mâcher, les Dragibus soft, etc…
Tous peuvent à un moment donné prendre une carpe, j’en ai plusieurs fois fait l’expérience, mais encore faut-il pour cela pêcher au bon endroit, et ça c'est une autre histoire….
gigi
Lorsque les détecteurs restent désespérément muets, soit on accepte le capot comme une fatalité, soit on se creuse un peu la tête pour trouver des solutions ... Il ne faut pas alors hésiter à utiliser des appâts différents et parfois insolites autres que les bouillettes, les graines et les pellets. De nombreux produits peuvent en effet les remplacer et parfois les supplanter, encore faut-il oser les utiliser et les présenter à nos poissons favoris.
1. Les fruits et baies sauvages : La présence sur les berges d’arbres et d’arbustes chargés de fruits (prunelles, gratte-culs, mures, glands, chataîgnes, etc.) est particulièrement intéressante car il est presque certains que les carpes se sont nourris à un moment ou un autre des fruits tombés à l’eau. En recueillir quelques-uns et les utiliser comme appât est une option qui peut se révéler très payante.
D’autres appâts végétaux peuvent être employés parmi lesquels la pomme de terre qui a permis à nos anciens de capturer des milliers de carpes. Depuis l’arrivée de la bouillette, elle a été mise au rancard pourtant, elle n’a pas perdu son attractivité du jour au lendemain. Elle reste donc toujours un appât de choix, surtout si on prend soin d’ajouter un peu de purée déshydratée à son amorce.
Un autre légume peut nous servir d'appât : la carotte. Peu onéreuse, facile à se procurer, elle contient du bêta-carotène et pas mal de vitamines ainsi qu'une texture qui se prête plutôt bien à un eschage au cheveu.
Il en existe de plusieurs formes et de plusieurs couleurs (blanche, jaune, orange, rougeâtre, violette, etc.) et toutes peuvent prendre du poisson.
Plusieurs autres légumes peuvent également être employées comme appât pour pêcher la carpe ntamment le navet, le topinambour, la betterave blanche ou rouge, le panais, le crosne, le salsifis, le scorsonère, la courge, et d’autres plus exotiques comme la patate douce, l’igname, la chayotte (cristophine), etc.
Une simple cuillère parisienne de 19 ou de 22 mm de circonférence permet d’en prélever des boules que l’on laissera macérer dans une boite hermétiquement close avec du sucre ou/et du sel, la veille de la partie de pêche.
Le jour J, il suffira d'en enfiler une au cheveu comme on le ferait avec une bille et de la présenter sur le fond, accompagnée de quelques pellets végétaux en amorçage. C’est simple, économique et ça peut parfois rapporter gros…
2. Les appâts carnés : Les vers de berges sont des proies que les carpes recherchent au cours de leur quête de nourriture. Même chose pour les limnées, les corbicules, les planorbes et/ou les moules zébrées (dreissenes) qu’il suffit pour nous de prélever, de percer avec un tout petit foret et d’escher au cheveu avant de les présenter aux carpes.
Les écrevisses restent les proies que les carpes recherchent en priorité car elles constituent un apport important de protéines et de minéraux dont elles ont grand besoin pour croître et se multiplier. Leur eschage peut se faire dans le pléon, la partie arrière de leur corps.
3. Les appâts divers : Cubes de fromage, pâtés de viande, knackis ball, morceaux de saucisses ou de saucissons peuvent également servir d’appâts en cas de session compliquée. A titre d’exemple lors d’un automne particulièrement chaud, mes détecteurs restaient désespérément muets malgré des essais répétés d’appâts divers mais traditionnels. Comme j’étais en train de casser la croûte il me vient à l’idée d’escher avec un cube de comté. J'esche au cheveu le morceau de fromage, lance mon montage sur le poste et m’attaque au dessert lorsque mon détecteur s’emballe. Une lutte de quelques minutes et une carpe d’une quinzaine de kilos rejoint alors mon tapis…
4. Les bonbons gélifiés : Composés principalement de gélatine alimentaire, de glucose et d’arômes de synthèse, ils sont comme des cousins des bouillettes du commerce. Le choix sur le marché est immense et il en existe plusieurs dizaines susceptibles de servir d’appâts pour la carpe. Je n’en citerais donc que quelques uns que j’ai personnellement testés : Les fraises Tagada, les bouteilles cola, les mûres perlées (noire, rouge, bleue ou multicolore), les gommes à mâcher, les Dragibus soft, etc…
Tous peuvent à un moment donné prendre une carpe, j’en ai plusieurs fois fait l’expérience, mais encore faut-il pour cela pêcher au bon endroit, et ça c'est une autre histoire….
gigi
Dernière édition par gigi le Sam 26 Nov 2016 - 8:54, édité 1 fois
gigi- Admin
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