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conseil pour débutant (encore^^)
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conseil pour débutant (encore^^)
bonjour,
donc voila 1 an que je peche,
j'aurait voulu savoir plusieurs choses
ou regarder vous en premier quand vous arriver sur un nouveau plan d'eau (étang ou lac) pour repérer l'activité des carpes?
pêché un lit de rivière est il bon et faut il pêcher dedans ou a coté?
je pêche au stick composé de pellet scopex, bouillette broyé au parfum de l'esche, carpe 3000 et aromix carpe cela est il correct?
merci d'avance^^
donc voila 1 an que je peche,
j'aurait voulu savoir plusieurs choses
ou regarder vous en premier quand vous arriver sur un nouveau plan d'eau (étang ou lac) pour repérer l'activité des carpes?
pêché un lit de rivière est il bon et faut il pêcher dedans ou a coté?
je pêche au stick composé de pellet scopex, bouillette broyé au parfum de l'esche, carpe 3000 et aromix carpe cela est il correct?
merci d'avance^^
Asumas- Messages : 224
Date d'inscription : 27/03/2014
Re: conseil pour débutant (encore^^)
Salut l'ami,
Voici un article qui traite le sujet de manière assez complète....
Repérage sondage et localisation:
Avant d'entamer une nouvelle session de pêche, il est très important de bien cerner le profil du plan d'eau que l'on a décidé de pêcher. Trois opérations sont alors indispensables pour y parvenir dans les meilleures conditions : le repérage, la localisation et le sondage.
a) Le repérage:
L'examen visuel des berges d'un plan d'eau, permet assez facilement d'imaginer quel est le profil de la partie immergée et même d'en deviner de façon générale, quelle en est la texture.
Il ne faut pas hésiter à passer de longs moments, armé de lunettes polarisantes et d'une bonne paire de jumelles, à observer le plan d'eau, à en faire le tour, à scruter minutieusement chaque zone dans le but de repérer des indices permettant d'indiquer une quelconque présence des carpes.
On peut aussi, pour tenter d'apercevoir quelques poissons dans de faibles profondeurs, carrément grimper sur les plus hautes branches d'un arbre les jours de grand soleil. Si c'est réalisable, il faudra se rendre à plusieurs reprises au bord de l'eau afin d'obtenir le plus de renseignements possibles concernant la pêche pratiquée par les pêcheurs locaux, les meilleurs postes (ceux en tout cas ou se produisent le plus souvent les captures), les appâts qui fonctionnent le mieux (taille et saveurs), la distance à laquelle se déclenchent le plus souvent les départs, la profondeur du plan d'eau, etc.
Ce travail de détective réalisé en amont de la partie de pêche, une fois parfaitement effectué, nous permettra de mettre au point une stratégie et une approche personnelle et réfléchie, soit en nous calquant sur la façon de pêcher des autochtones, soit au contraire, en optant pour une stratégie plus personnelle.
Trouver le bon poste.
C'est donc en tenant compte de tous les éléments collectés qu'une stratégie va être mise en oeuvre. Mais il faudra aussi tenir compte d'autres critères, plus généraux, comme l'accès, le choix d'un bon poste, etc... Voyons quels sont les meilleurs postes :
Les hauts fonds :
Ce sont des bosses dont le sommet affleure la surface. Ils se distinguent par des taches plus claires que la couleur générale de l’étang. Bien qu'étant des postes privilégiés tout au long de l’année, c'est en début de saison que leur exploitation est la plus intéressante. En effet, dès le printemps, la végétation y pousse bien plus rapidement que sur le reste du plan d'eau, donnant asile à une multitude de petits insectes aquatiques qui s'y développent. Cette manne attire irrésistiblement les carpes qui après la rigueur de l'hiver, ont grand besoin de refaire leurs réserves en prévision de la frai à venir.
Les herbiers :
Les carpes raffolent des herbiers où elles se sentent en sécurité et où elles trouvent de la nourriture naturelle toute l'année et de l'oxygène durant l'été. Il faut alors les pêcher à proximité de ces massifs végétaux en veillant bien à rester à côté des cannes pour empêcher les poissons piqués de s'y réfugier. Dans le cas ou un poisson trouve malgré tout refuge dans les herbes, l'emploi de tresse, grâce à sa grande résistance et à son faible diamètre, permet de couper l’herbe comme une lame de rasoir pendant le combat avec le poisson. Une autre solution consiste aussi à détendre complètement le nylon et à attendre que la carpe ne sorte toute seule de ce piège. Sur certains plans d'eau, en raison de la prolifération de végétation aquatique, la pêche est presque impossible de façon classique. Pour les amateurs de pêches difficiles, il existe pourtant plusieurs solutions permettant de prendre quelques poissons dans les herbiers comme
- Lancer le montage enfermé dans un sac soluble rempli d'amorce, de graines ou de pellets, directement dans les trouées à l’intérieur du massif, ce qui empêche l’hameçon de s’accrocher durant sa descente
– Piquer l'hameçon dans un copeau de mousse soluble et procéder de la même façon que précédemment accompagné d'un amorçage sur fil soluble.
- Ou alors pêcher en surface avec des appâts flottants tels que des croquettes pour chats, du pain, du maïs flottant, etc. Cette technique, qui reste toutefois marginale, offre aux amateurs de sensations fortes et de pêches originales, l'occasion souvent de piéger des poissons encore vierges de toute piqûre.
Les branches immergées :
Les carpes apprécient les amas de branches, les arbres immergés ou encore les souches sur lesquels se fixent aisément de la nourriture naturelle comme les moules ou les limées. Ces spots sont assez difficiles à pêcher. En effet, la carpe se sentant piquée, va instinctivement foncer dans ces obstacles pour tenter de se libérer. Elle va ensuite faire son possible pour tourner autour des plus grosses branches pour essayer de briser la ligne. Comme lorsque la carpe est prisonnière des herbiers et qu'il est impossible de la faire sortir en force, il faudra alors détendre la ligne en espérant qu’elle sorte d’elle même de son refuge. On peut toutefois éviter ce problème, en pêchant frein bloqué, cannes attachées au sol et en restant très vigilant, le plus près possible de celles-ci.
Les îles et îlots :
Ce sont des postes souvent très productifs, été comme hiver, les carpes en font le tour de façon régulière. Leurs berges sont tranquilles, puisque les pêcheurs ne peuvent pas y accéder. Souvent entourées de pentes douces et régulières, les montages devront être disposés dans plusieurs profondeurs en privilégiant: l'été, la berge battue par le vent car mieux oxygénée et l'hiver celle exposée au soleil, car l'eau s'y réchauffe plus vite.
Les arrivées de courant :
La plupart des plans d'eau, qu'ils soient à vocation piscicole ou encore consacrés aux loisirs, sont alimentés par des eaux de ruissellement. Parfois, ces petites arrivées d'eau se jettent dans les étangs ou les ballastières en créant des zones bonnes à prospecter tout au long de l'année car les carpes y trouvent toutes sortes de particules alimentaires véhiculées par le courant, plus particulièrement à la suite de fortes pluies. Durant les grandes chaleurs de la période estivale, les carpes se tiennent souvent dans cette zone car elles y trouvent plus de fraîcheur et d’oxygène que dans le reste du plan d'eau. Il est alors particulièrement intéressant d'y déposer au moins une ligne.
Les rives empierrées et/ou les éboulis rocheux:
Les amas de rochers formant les digues ou les rives d'étangs représentent une zone favorable au développement des écrevisses. Sachant que les carpes recherchent activement les écrevisses qui constituent pour elles une nourriture très riche en protéines, ces lieux vont donc à un moment ou à un autre attirer les carpes du plan d'eau. Du fait de leur proximité avec le rivage, ces secteurs sont plutôt à exploiter à la tombée du jour ou carrément en pêche de nuit. Mais ce type de poste peut toutefois se révéler productif à tout moment de la journée, pour peu que la berge exploitée, soit inaccessible aux badauds.
Les autres postes :
Les endroits régulièrement fréquentés par les pêcheurs au coup sont des postes amorcés presque toute l’année avec des farines, du blé, du chènevis ou des asticots par des pêcheurs au coup. Les carpes prennent bien souvent l'habitude d'y passer en fin de journée, quand les pêcheurs sont partis et que le coin est calme pour finir de manger les restants d’amorce. Si on compte pêcher la nuit, cela peut payer de lancer un de nos montages sur le coup. Celui-ci à toutes les chances de décoller durant la nuit.
D'autres postes doivent également être pris en compte, comme les petites baies, qui sont souvent des zones ou les carpes aiment venir s'alimenter et se reposer, les arbres dont les branches surplombent la surface, procurant un peu d'ombre les jours de grandes chaleurs. Parfois certains d'entre eux comme les châtaigniers ou les chênes offrent leurs fruits dont les carpes apprennent très vite à se nourrir.
Le lit de la rivière n'est pas vraiment le meilleur endroit pour déposer nos montages, c'est là que le courant est le plus puissant et il est difficile d'y stabiliser les plombs...
gigi
Voici un article qui traite le sujet de manière assez complète....
Repérage sondage et localisation:
Avant d'entamer une nouvelle session de pêche, il est très important de bien cerner le profil du plan d'eau que l'on a décidé de pêcher. Trois opérations sont alors indispensables pour y parvenir dans les meilleures conditions : le repérage, la localisation et le sondage.
a) Le repérage:
L'examen visuel des berges d'un plan d'eau, permet assez facilement d'imaginer quel est le profil de la partie immergée et même d'en deviner de façon générale, quelle en est la texture.
Il ne faut pas hésiter à passer de longs moments, armé de lunettes polarisantes et d'une bonne paire de jumelles, à observer le plan d'eau, à en faire le tour, à scruter minutieusement chaque zone dans le but de repérer des indices permettant d'indiquer une quelconque présence des carpes.
On peut aussi, pour tenter d'apercevoir quelques poissons dans de faibles profondeurs, carrément grimper sur les plus hautes branches d'un arbre les jours de grand soleil. Si c'est réalisable, il faudra se rendre à plusieurs reprises au bord de l'eau afin d'obtenir le plus de renseignements possibles concernant la pêche pratiquée par les pêcheurs locaux, les meilleurs postes (ceux en tout cas ou se produisent le plus souvent les captures), les appâts qui fonctionnent le mieux (taille et saveurs), la distance à laquelle se déclenchent le plus souvent les départs, la profondeur du plan d'eau, etc.
Ce travail de détective réalisé en amont de la partie de pêche, une fois parfaitement effectué, nous permettra de mettre au point une stratégie et une approche personnelle et réfléchie, soit en nous calquant sur la façon de pêcher des autochtones, soit au contraire, en optant pour une stratégie plus personnelle.
Trouver le bon poste.
C'est donc en tenant compte de tous les éléments collectés qu'une stratégie va être mise en oeuvre. Mais il faudra aussi tenir compte d'autres critères, plus généraux, comme l'accès, le choix d'un bon poste, etc... Voyons quels sont les meilleurs postes :
Les hauts fonds :
Ce sont des bosses dont le sommet affleure la surface. Ils se distinguent par des taches plus claires que la couleur générale de l’étang. Bien qu'étant des postes privilégiés tout au long de l’année, c'est en début de saison que leur exploitation est la plus intéressante. En effet, dès le printemps, la végétation y pousse bien plus rapidement que sur le reste du plan d'eau, donnant asile à une multitude de petits insectes aquatiques qui s'y développent. Cette manne attire irrésistiblement les carpes qui après la rigueur de l'hiver, ont grand besoin de refaire leurs réserves en prévision de la frai à venir.
Les herbiers :
Les carpes raffolent des herbiers où elles se sentent en sécurité et où elles trouvent de la nourriture naturelle toute l'année et de l'oxygène durant l'été. Il faut alors les pêcher à proximité de ces massifs végétaux en veillant bien à rester à côté des cannes pour empêcher les poissons piqués de s'y réfugier. Dans le cas ou un poisson trouve malgré tout refuge dans les herbes, l'emploi de tresse, grâce à sa grande résistance et à son faible diamètre, permet de couper l’herbe comme une lame de rasoir pendant le combat avec le poisson. Une autre solution consiste aussi à détendre complètement le nylon et à attendre que la carpe ne sorte toute seule de ce piège. Sur certains plans d'eau, en raison de la prolifération de végétation aquatique, la pêche est presque impossible de façon classique. Pour les amateurs de pêches difficiles, il existe pourtant plusieurs solutions permettant de prendre quelques poissons dans les herbiers comme
- Lancer le montage enfermé dans un sac soluble rempli d'amorce, de graines ou de pellets, directement dans les trouées à l’intérieur du massif, ce qui empêche l’hameçon de s’accrocher durant sa descente
– Piquer l'hameçon dans un copeau de mousse soluble et procéder de la même façon que précédemment accompagné d'un amorçage sur fil soluble.
- Ou alors pêcher en surface avec des appâts flottants tels que des croquettes pour chats, du pain, du maïs flottant, etc. Cette technique, qui reste toutefois marginale, offre aux amateurs de sensations fortes et de pêches originales, l'occasion souvent de piéger des poissons encore vierges de toute piqûre.
Les branches immergées :
Les carpes apprécient les amas de branches, les arbres immergés ou encore les souches sur lesquels se fixent aisément de la nourriture naturelle comme les moules ou les limées. Ces spots sont assez difficiles à pêcher. En effet, la carpe se sentant piquée, va instinctivement foncer dans ces obstacles pour tenter de se libérer. Elle va ensuite faire son possible pour tourner autour des plus grosses branches pour essayer de briser la ligne. Comme lorsque la carpe est prisonnière des herbiers et qu'il est impossible de la faire sortir en force, il faudra alors détendre la ligne en espérant qu’elle sorte d’elle même de son refuge. On peut toutefois éviter ce problème, en pêchant frein bloqué, cannes attachées au sol et en restant très vigilant, le plus près possible de celles-ci.
Les îles et îlots :
Ce sont des postes souvent très productifs, été comme hiver, les carpes en font le tour de façon régulière. Leurs berges sont tranquilles, puisque les pêcheurs ne peuvent pas y accéder. Souvent entourées de pentes douces et régulières, les montages devront être disposés dans plusieurs profondeurs en privilégiant: l'été, la berge battue par le vent car mieux oxygénée et l'hiver celle exposée au soleil, car l'eau s'y réchauffe plus vite.
Les arrivées de courant :
La plupart des plans d'eau, qu'ils soient à vocation piscicole ou encore consacrés aux loisirs, sont alimentés par des eaux de ruissellement. Parfois, ces petites arrivées d'eau se jettent dans les étangs ou les ballastières en créant des zones bonnes à prospecter tout au long de l'année car les carpes y trouvent toutes sortes de particules alimentaires véhiculées par le courant, plus particulièrement à la suite de fortes pluies. Durant les grandes chaleurs de la période estivale, les carpes se tiennent souvent dans cette zone car elles y trouvent plus de fraîcheur et d’oxygène que dans le reste du plan d'eau. Il est alors particulièrement intéressant d'y déposer au moins une ligne.
Les rives empierrées et/ou les éboulis rocheux:
Les amas de rochers formant les digues ou les rives d'étangs représentent une zone favorable au développement des écrevisses. Sachant que les carpes recherchent activement les écrevisses qui constituent pour elles une nourriture très riche en protéines, ces lieux vont donc à un moment ou à un autre attirer les carpes du plan d'eau. Du fait de leur proximité avec le rivage, ces secteurs sont plutôt à exploiter à la tombée du jour ou carrément en pêche de nuit. Mais ce type de poste peut toutefois se révéler productif à tout moment de la journée, pour peu que la berge exploitée, soit inaccessible aux badauds.
Les autres postes :
Les endroits régulièrement fréquentés par les pêcheurs au coup sont des postes amorcés presque toute l’année avec des farines, du blé, du chènevis ou des asticots par des pêcheurs au coup. Les carpes prennent bien souvent l'habitude d'y passer en fin de journée, quand les pêcheurs sont partis et que le coin est calme pour finir de manger les restants d’amorce. Si on compte pêcher la nuit, cela peut payer de lancer un de nos montages sur le coup. Celui-ci à toutes les chances de décoller durant la nuit.
D'autres postes doivent également être pris en compte, comme les petites baies, qui sont souvent des zones ou les carpes aiment venir s'alimenter et se reposer, les arbres dont les branches surplombent la surface, procurant un peu d'ombre les jours de grandes chaleurs. Parfois certains d'entre eux comme les châtaigniers ou les chênes offrent leurs fruits dont les carpes apprennent très vite à se nourrir.
Le lit de la rivière n'est pas vraiment le meilleur endroit pour déposer nos montages, c'est là que le courant est le plus puissant et il est difficile d'y stabiliser les plombs...
gigi
gigi- Admin
- Messages : 7355
Date d'inscription : 15/05/2010
Age : 66
Localisation : Poisy (Haute-Savoie)
Re: conseil pour debutant ( encore^^)
tres belle article gigi merci
nono02- Messages : 198
Date d'inscription : 03/09/2013
Age : 42
Localisation : aisne
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