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Amorçage ...
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Amorçage ...
Salut les carpiste,
J'ai une petite question:
Amorçé sa ve dire garvé le poisson pour quil reste sur nos ligne ou mettre que quelque grammes d'amorçe pour juste l'attiré ???
Merci d'avance de vos reponce
J'ai une petite question:
Amorçé sa ve dire garvé le poisson pour quil reste sur nos ligne ou mettre que quelque grammes d'amorçe pour juste l'attiré ???
Merci d'avance de vos reponce
pecheur32gers- Messages : 81
Date d'inscription : 12/01/2011
Age : 26
Localisation : Verlus 32 gers midi-pyrénée
Re: Amorçage ...
Bonsoir l'ami,
Regarde là => http://www.jcpoiret.com/bapw/peche/techniques/peche_amorcage.htm
Allan
Regarde là => http://www.jcpoiret.com/bapw/peche/techniques/peche_amorcage.htm
Allan
Invité- Invité
Re: Amorçage ...
Salut l'ami,
Comme tu peux le constater sur le lien ci-dessus, il n'existe pas une seule et unique façon d'amorcer, mais plusieurs. Ces techniques (parfois totalement opposées) varient en fonction des conditions de pêche rencontrées. En effet, si on n'aborde pas de la même manière un poste en étang, en canal, dans une gravière, un réservoir de stockage ou encore un grand lac de barrage, d'autres facteurs entrent en ligne de compte, comme par exemple la météo, la saison, la pression de pêche exercée sur le site, les différentes espèces en présence et leur quantité, ou encore la qualité et la densité de nourriture naturelle présente sur les lieux, la qualité du substrat, etc...
Ainsi pour être plus concret, un amorçage massif classique(mélange de particules déposées en grosse quantité entre deux repères situés entre 60 m et 100 m de la berge) dans un plan d'eau très pêché, en plein cœur de l'été et dans 3/4 m de fond aura peu de chance d'être à l'origine de plusieurs départs car les carpes associant sans peine cet amorçage massif à un piège, auront tendance à s'en détourner. D'autant plus qu'en cette période, la nourriture naturelle est plutôt abondante et qu'elles peuvent facilement trouver dans leur environnement de quoi se nourrir.
En revanche, un montage déposé au milieu de quelques graines ou de particules très odorantes réalisé en bordure d'un massif de nénuphars par exemple, aura de grandes chances d'intéresser les quelques carpes qui s'y abritent certainement de la chaleur à l'ombre de leurs larges feuilles.
De la même manière, un appât (auquel on peut associer quelques demi-bouillettes enfilées sur un fil soluble) déposé précisément (à l'aide d'une embarcation) sur une tache de particules très odorantes près d'un hot-spot, aura toutes les chances de séduire des carpes même très méfiantes.
Si un amorçage composé de farines et de graines telles que le blé, le maïs, les pois chiches, et autres particules va irrésistiblement attirer brèmes, gardons et autres indésirables sur un poste et ne laisser aux carpes que quelques bribes de repas, une association lupin/noix tigrée/pellets + quelques micro-graines(chènevis, millet quinoa, etc.) résistera beaucoup plus longtemps à leur voracité et aura donc bien plus de chance d'être encore présente sur le coup lorsque les carpes vont arriver.
En saison chaude, une simple chaussette soluble(ou un sac soluble) remplie de particules odorantes et nutritives déposée au petit matin ou à la tombée de la nuit à proximité de postes clés (roselière, branche ou arbre mort immergé ou encore éboulis rocheux) permettra certainement de séduire une carpe venue sur les lieux rechercher écrevisse en goguette, moules dresseines et/ou autres crustacés aquatiques accrochées ça et là.
Enfin, un appât unique(single bait) de couleur fluo, flottant ou équilibré, boosté à mort et déposé en bordure dans quelques centimètres d'eau ou sur un lieu de passage supposé de carpes, permettra bien souvent de tromper une carpe en maraude attirée par cette bille colorée et odorante perdue au milieu de nulle part.
En rivières et en grand fleuves, c'est un peu la même chose, les fleuves et rivières de gros gabarit comme le Rhône, la Seine, la Garonne ou encore le Rhin (pour ne citer qu'eux) sont bien souvent le théâtre d'amorçages démesurés. Je ne pense pas personnellement que ce soit systématiquement la meilleure technique à employer. Je leur préfère pour ma part et de loin, les amorçages d'accoutumance bien plus efficaces selon moi, dans la mesure ou les conditions de pêches restent semblables durant les quelques jours qui précèdent la partie de pêche (attention aux variations de courant dus aux fontes de neige en début de saison et aux lâchers de barrages.) De la même manière qu'en plan d'eau, c'est aussi le cheptel en présence qui va déterminer le choix de la quantité et du contenu de l'amorce, mais aussi qui va cadencer les déposes d'amorce. Réalisées à heure fixe, tous les deux jours sur une surface d'un terrain de tennis les deux premières fois, puis en se réduisant à chaque fois de moitié jusqu'à ne concerner qu'une zone restreinte, ces déposes régulières permettent assez facilement de concentrer suffisamment de poissons sur une zone pour y réaliser une bonne partie de pêche.
Si les farines, maïs, blé, pois chiche etc. doivent impérativement être évités si d'autres espèces sont omniprésentes(brèmes, tanches, barbeaux, gardons, etc.), un mélange composé de demi-bouillettes (pour ne pas rouler sur le fond) de fragments de Frolic et de pellets, auxquels on peut ajouter une bonne quantité de chènevis et/ou de micro-graines a toute les chances d'attirer et de retenir les carpes sur le(s) poste(s) amorcé(s) grâce à la taille réduite et l'attraction exceptionnelle de ces dernières.
Les postes en rivières et grands fleuves seront bien sûr choisis avec beaucoup de réflexion et se situeront le plus souvent entre la veine du courant et les bordures. En effet c'est bien souvent dans cette zone que se déposent les alluvions et que les larves d'insectes et autres bestioles y trouvent refuge. C'est également dans ce terrain favorable que se développent les végétaux, offrant aux carpes zones de repos et véritables gardes mangers naturels. C'est donc ici qu'amorçage et montages devront être déposés en priorité.
En résumé, il semble évident que le choix pour le pêcheur est plutôt large et que de ce choix dépend en grande partie la réussite ou non d'une partie de pêche. Un bon pêcheur doit pouvoir adapter sa façon d'amorcer et de pêcher au lieu où il compte tremper ses lignes et ne pas surtout pas s'enfermer dans un schéma unique et figé. Une bonne part de connaissances, pas mal d'observation, un peu de réflexion et de logique, un tantinet de flexibilité et bien sûr une forte dose d'humilité et de remise en question sont des ingrédients qui permettent à tout pêcheur de progresser et de réussir de belles parties de pêche.
gigi.
Comme tu peux le constater sur le lien ci-dessus, il n'existe pas une seule et unique façon d'amorcer, mais plusieurs. Ces techniques (parfois totalement opposées) varient en fonction des conditions de pêche rencontrées. En effet, si on n'aborde pas de la même manière un poste en étang, en canal, dans une gravière, un réservoir de stockage ou encore un grand lac de barrage, d'autres facteurs entrent en ligne de compte, comme par exemple la météo, la saison, la pression de pêche exercée sur le site, les différentes espèces en présence et leur quantité, ou encore la qualité et la densité de nourriture naturelle présente sur les lieux, la qualité du substrat, etc...
Ainsi pour être plus concret, un amorçage massif classique(mélange de particules déposées en grosse quantité entre deux repères situés entre 60 m et 100 m de la berge) dans un plan d'eau très pêché, en plein cœur de l'été et dans 3/4 m de fond aura peu de chance d'être à l'origine de plusieurs départs car les carpes associant sans peine cet amorçage massif à un piège, auront tendance à s'en détourner. D'autant plus qu'en cette période, la nourriture naturelle est plutôt abondante et qu'elles peuvent facilement trouver dans leur environnement de quoi se nourrir.
En revanche, un montage déposé au milieu de quelques graines ou de particules très odorantes réalisé en bordure d'un massif de nénuphars par exemple, aura de grandes chances d'intéresser les quelques carpes qui s'y abritent certainement de la chaleur à l'ombre de leurs larges feuilles.
De la même manière, un appât (auquel on peut associer quelques demi-bouillettes enfilées sur un fil soluble) déposé précisément (à l'aide d'une embarcation) sur une tache de particules très odorantes près d'un hot-spot, aura toutes les chances de séduire des carpes même très méfiantes.
Si un amorçage composé de farines et de graines telles que le blé, le maïs, les pois chiches, et autres particules va irrésistiblement attirer brèmes, gardons et autres indésirables sur un poste et ne laisser aux carpes que quelques bribes de repas, une association lupin/noix tigrée/pellets + quelques micro-graines(chènevis, millet quinoa, etc.) résistera beaucoup plus longtemps à leur voracité et aura donc bien plus de chance d'être encore présente sur le coup lorsque les carpes vont arriver.
En saison chaude, une simple chaussette soluble(ou un sac soluble) remplie de particules odorantes et nutritives déposée au petit matin ou à la tombée de la nuit à proximité de postes clés (roselière, branche ou arbre mort immergé ou encore éboulis rocheux) permettra certainement de séduire une carpe venue sur les lieux rechercher écrevisse en goguette, moules dresseines et/ou autres crustacés aquatiques accrochées ça et là.
Enfin, un appât unique(single bait) de couleur fluo, flottant ou équilibré, boosté à mort et déposé en bordure dans quelques centimètres d'eau ou sur un lieu de passage supposé de carpes, permettra bien souvent de tromper une carpe en maraude attirée par cette bille colorée et odorante perdue au milieu de nulle part.
En rivières et en grand fleuves, c'est un peu la même chose, les fleuves et rivières de gros gabarit comme le Rhône, la Seine, la Garonne ou encore le Rhin (pour ne citer qu'eux) sont bien souvent le théâtre d'amorçages démesurés. Je ne pense pas personnellement que ce soit systématiquement la meilleure technique à employer. Je leur préfère pour ma part et de loin, les amorçages d'accoutumance bien plus efficaces selon moi, dans la mesure ou les conditions de pêches restent semblables durant les quelques jours qui précèdent la partie de pêche (attention aux variations de courant dus aux fontes de neige en début de saison et aux lâchers de barrages.) De la même manière qu'en plan d'eau, c'est aussi le cheptel en présence qui va déterminer le choix de la quantité et du contenu de l'amorce, mais aussi qui va cadencer les déposes d'amorce. Réalisées à heure fixe, tous les deux jours sur une surface d'un terrain de tennis les deux premières fois, puis en se réduisant à chaque fois de moitié jusqu'à ne concerner qu'une zone restreinte, ces déposes régulières permettent assez facilement de concentrer suffisamment de poissons sur une zone pour y réaliser une bonne partie de pêche.
Si les farines, maïs, blé, pois chiche etc. doivent impérativement être évités si d'autres espèces sont omniprésentes(brèmes, tanches, barbeaux, gardons, etc.), un mélange composé de demi-bouillettes (pour ne pas rouler sur le fond) de fragments de Frolic et de pellets, auxquels on peut ajouter une bonne quantité de chènevis et/ou de micro-graines a toute les chances d'attirer et de retenir les carpes sur le(s) poste(s) amorcé(s) grâce à la taille réduite et l'attraction exceptionnelle de ces dernières.
Les postes en rivières et grands fleuves seront bien sûr choisis avec beaucoup de réflexion et se situeront le plus souvent entre la veine du courant et les bordures. En effet c'est bien souvent dans cette zone que se déposent les alluvions et que les larves d'insectes et autres bestioles y trouvent refuge. C'est également dans ce terrain favorable que se développent les végétaux, offrant aux carpes zones de repos et véritables gardes mangers naturels. C'est donc ici qu'amorçage et montages devront être déposés en priorité.
En résumé, il semble évident que le choix pour le pêcheur est plutôt large et que de ce choix dépend en grande partie la réussite ou non d'une partie de pêche. Un bon pêcheur doit pouvoir adapter sa façon d'amorcer et de pêcher au lieu où il compte tremper ses lignes et ne pas surtout pas s'enfermer dans un schéma unique et figé. Une bonne part de connaissances, pas mal d'observation, un peu de réflexion et de logique, un tantinet de flexibilité et bien sûr une forte dose d'humilité et de remise en question sont des ingrédients qui permettent à tout pêcheur de progresser et de réussir de belles parties de pêche.
gigi.
gigi- Admin
- Messages : 7355
Date d'inscription : 15/05/2010
Age : 66
Localisation : Poisy (Haute-Savoie)
Re: Amorçage ...
Voilà gigi est allanpompier on tous dit je crois
Carp-Fishing- Messages : 2566
Date d'inscription : 08/08/2010
Age : 28
Re: Amorçage ...
Bon merci beaucoup de votre aide !!!
pecheur32gers- Messages : 81
Date d'inscription : 12/01/2011
Age : 26
Localisation : Verlus 32 gers midi-pyrénée
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